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027 | Rubaiyat Omar Khayyam, 2015

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Les quatrains d’Omar Al-Khayam

 

J'entends une voix qui appelle au milieu de la nuit

Elle crie de l'au-delà: “Gens insouciants

Réveillez-vous et remplissez le verre du désir

Avant que ne remplisse le verre de la vie, la main du destin »

N'occupe pas ton esprit avec le passé

Ni de ce que te cache la vie avant le moment venu

Et prend du présent ses plaisirs

Car la sécurité n'est pas dans la nature de la nuit

Demain est derrière l'horizon et ce jour est à moi

Oh combien est déçu l'espérance en ce qui adviendra

Je ne suis pas un insouciant pour voir

La beauté de la vie et ne pas y succomber

Le cœur est éreinté par l'adoration de la beauté

Et la poitrine est exiguë pour tout ce qu'il y a à dire

Oh mon Seigneur, es-tu donc satisfait de cette soif

Alors que l'eau coule devant moi claire et fraîche

Il vaut mieux pour ce cœur de battre

Et dans les flammes de l'amour de brûler

Quelle perte le jour que je passe

Sans que je n'aime et sans que je ne m’éprends

Réveille-toi ombre légère voilà le milieu de la nuit

Abandonne le sommeil et fais la cour aux cordes (de musique)

Le sommeil n'a jamais allongé une vie

Et les longues veillées ne l'ont jamais raccourci

Combien de nuits ont suivi de journées

Et combien est long le parcours de ces étoiles

Alors marche avec modestie, car cette poussière

Provient de deux yeux au charme ensorceleur

Ne perturbe pas ton esprit avec la crainte des suppositions

Et profite de la sécurité certaine du présent

Sont égaux dans la terre un qui partira demain

Et un qui a disparu depuis des milliers d’années

Eteint le feu de ton cœur avec la douceur de la satisfaction

Car les jours sont comme les nuages

Et notre vie est une ombre passagère

Alors saisis-en ta part avant que la jeunesse s’en aille

On m'a mis l'habit de la vie sans me demander mon avis

Et j'ai hésité à son propos entre différentes pensées

Je jetterai un jour cet habit sans pour autant

Savoir pourquoi je suis venu. Comment en échapper?

Oh toi dont les pouvoirs rendent impuissant l'esprit

Et dont chacun demande la protection, soit clément

Le pêché se rappelle à moi, mais

Je me suis réveillé grâce à l'espoir dans ta miséricorde

Si je n'ai pas été fidèle dans ton obéissance

Je convoite quand même ta miséricorde

Et est témoin en ma faveur

Que j'ai vécu ne doutant jamais de ton unicité

Tu caches aux hommes la beauté de ta face

Et tout ce qui est dans ce monde est de ta main

Tu en es le maître et tu diriges

Oh merveilleux créateur, dans ta création

Si on séparait une goutte de son océan

Ce n'est que dans son étendue que finira son parcours

S'est raccourci, mon Seigneur, entre nous

La distance de l'éloignement malgré son immensité

Oh connaisseur de tout secret, connaissance certaine

Oh toi qui peut lever le malheur des misérables

Oh toi qui accepte les excuses, nous sommes revenus

Dans ton ombre, alors… accepte le repentir des repentants

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